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AVEC
QUI ?
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On
serait tenter d’affirmer que, en théorie, la veille est l’affaire
de tous, dans une entreprise, à l’instar des meilleures pratiques
observées au Japon. La standardiste, aussi bien que le balayeur,
comme le PDG, peuvent être, à tout moment, mis en présence d’une
information majeure pour leur entreprise. Mais, c’est ici que
se pose le premier problème à résoudre :
comment reconnaître une information importante dans le fatras
des données quotidiennes ?
En
pratique, les veilleurs, alias " sentinelles ",
dans l’entreprise, sont essentiellement ceux dont la profession
les met régulièrement en contact avec les informations :
documentalistes, cadres du marketing, de la vente, visiteurs
médicaux, cadres des ressources humaines…
Mais
il est rare que les observations recueillies en interne suffisent
à constituer un dossier de veille complet. Les sentinelles doivent
se poster surtout à l’extérieur de l’entreprise.
L’équipe
de veille, qu’elle soit interne ou externe, doit être pluridisciplinaire,
car la " réalité " des observations ne peut
provenir que d’un certain " relief " créé
par les visions différentes des veilleurs.
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OU
?
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Où sont les
informations les plus pertinentes pour l’entreprise ? On
a coutume d’affirmer dans le monde du renseignement, que 80
% des informations indispensables sont publiques ; il suffit
de savoir aller les chercher, et d’en reconnaître l’importance.
Où
sont-elles ? En interne, les documents de l’entreprise,
mais aussi dans les esprits des employés, qu’il convient d’interroger.
En externe, dans les revues, les comptes-rendus de congrès et
de colloques, sur les sites Internet et dans les dialogues éparpillés
au sein des listes de diffusion. Mais aussi, dans les esprits
des intervenants du médicament : d’abord les médecins (quelles
informations reçoivent-ils ?), mais aussi les fournisseurs
de l’industrie pharmaceutique (agences, cabinets d’études…),
les syndicats, les organismes officiels…
Les
sources sont variées, et de natures différentes.
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COMMENT ?
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Comme
on ne peut pas tout savoir, toute veille concurrentielle doit
commencer par établir un cahier des charges précis : que
veut-on savoir ? Et, en amont, qu’y-a-t-il à savoir ?
Et où placer ses sentinelles ?
Pour
cela, la première opération devrait être d’établir un bilan
des informations déjà connues des décideurs de l’entreprise.
Un véritable diagnostic des connaissances acquises et partagées
doit être mené, avant toute opération.
Ainsi,
le processus de veille, d’une part partira des informations
connues pour aller vers la découverte de nouvelles connaissances,
mais permettra d’emblée l’intégration d’emblée des cadres de
l’entreprise au processus de veille lui-même. Ces cadres feront
partie de l’équipe de veille mise en place par l’intervenant.
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LES
OUTILS ET LES MÉTHODES
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C’est
là un des aspects les plus délicats de la veille : celui
des outils et méthodes employés.
En
effet, la qualité du système dépendra en grande partie de la
façon même dont les informations ont été recueillies.
La
méthode baromedic est intermédiaire entre les champions du " tout
automatique ", et les documentalistes " à
l’ancienne ". Nous utilisons les outils automatiques,
(moteurs de recherche et logiciels spécialisés) pour le recueil
" sauvage ", mais restons fidèles à la recherche
" humaine " pour donner du sens aux observations,
et les transformer, le cas échéant, en conseils d’action.
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DANS
QUEL ORDRE ?
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Un
processus de veille, comme tout processus de type diagnostic/thérapeutique,
respectera trois étapes :
-
la
COLLECTE des données : les sentinelles font leur rapport,
et nous avisent chaque fois qu’elles observent (ou croient
observer) un fait important. La collecte des données est
semi-automatique, semi-humaine ; la caméra reste branchée,
mais les informations arrivent quand elles le veulent bien.
- L’ANALYSE
des données. Une équipe de veille doit posséder des analystes
spécialisés dans les analyses de textes documentaires. Ce
qui est la partie a plus difficile si l’on veut bien tenir
compte du fait que les observations sont de natures hétérogènes :
documents écrits, recueils verbaux, comportements de prescriptions,
relations médecins/malades… Ici encore, l’analyse sera mi-automatique
(logiciels constituant les lexiques, indexant les textes recueillis),
mi manuelle. Chaque veille constituera ses baromètres spécifiques,
pour gagner du temps et tenter d’automatiser le passage du
recueil vers l’analyse
- La REDISTRIBUTION
et l’EXPLOITATION des connaissances recueillies. Le meilleur
des outils n’a de valeur que par l’habileté de l’ouvrire ;
il en est de même d’un système de veille.
Ce
dossier ne traite que les deux premières parties du processus,
bien que nous soyons prêts, le cas échéant, à aider les utilisateurs
de la veille dans l’exploitation des informations, aussi bien
en termes d’actions marketing que d’actions en visite médicale
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DANS QUEL
BUT ?
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Il
semble évident que l’utilisateur de la veille doit avoir répondu
de façon satisfaisante à cette question avant même de mettre
en route un processus de veille concurrentielle.
Construire
une veille permanente, affinée, suppose que l’entreprise ait
les moyens, (ou ait l’intention de se donner les moyens), de
réagir rapidement en fonction des informations recueillies,
voir même d’anticiper l’action de la concurrence.
La
veille concurrentielle, bien organisée, est un phare que l’on
allume pour mieux voir la route : elle est tournée vers
le futur .
Ce
qui n’empêche pas le veilleur de regarder, de temps à autre,
dans son rétroviseur.
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