TROP DE PRODUITS EN VISITE MEDICALE ?
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La quasi-totalité des laboratoires pharmaceutiques sont
prisonniers d'une croyance terriblement handicapante : on ne peut pas
promouvoir plus de 3 produits par réseau de visite. Bien que la fausseté
d'une telle affirmation ait été démontrée, bien que nous
ayons réussi à constituer des réseaux présentant
en simultané de plus de 6 produits, la croyance demeure.
Et, pour reprendre un ancien slogan publicitaire : c'est un préjugé
qui vous coûte cher.
En effet, un laboratoire possédant beaucoup de produits, se trouve souvent
dans l'alternative suivante : continuer à promouvoir un produit
ancien en visite médicale ou l'abandonner. Et, abandonner un
produit en visite médicale, c'est bien souvent l'abandonner tout court.
Les contraintes conjuguées de la rentabilité et des préjugés, condamnent
certains produits à l'oubli rapide de la part des médecins. Personne
n'y gagne, en tout cas pas les malades.
Y
A-T-IL UNE PROMOTION APRES LA VISITE ?
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Il est clair, et nous n'avons pas l'intention de le nier,
que le meilleur des "média' pour s'adresser aux médecins, reste le face
à face qu'il entretient une ou plusieurs fois par an avec le visiteur
médical. A condition que cette visite respecte certaines qualités (voir
page suivante). Il n'en reste pas moins que la visite médicale coûte
très cher, et qu'elle est souvent abandonnée pour les vieux médicaments
ou ceux qui ne font pas assez de chiffre. La question est : abandonner
toute promotion ou seulement la visite ? Nous pensons, à l'ère du multimédia,
qu'il est possible de soutenir efficacement un médicament sans utiliser
le réseau de visite médicale. Le "permission marketing" que nous évoquions
ci-avant permet cela. Un vieux produit qui fait encore du chiffre peut
posséder plus de 10.000 prescripteurs plus ou moins réguliers. Ces médecins
ont en tête le médicament et y pensent spontanément en présence d'un
malade susceptible d'en bénéficier. Quelles sont les méthodes permettant
de "garder le souvenir" ?
UNE PROMOTION COMMUNE AVEC LES MEDECINS !
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Connaissons-nous nos prescripteurs ?
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Peut-on communiquer avec les médecins
sans parler du médicament ?
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Peut-on garder ses prescripteurs sans visite
médicale ?
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? (Au sens strict de : quel est leur nom ?) Le ciblage est plus
important dans le cas de figure que nous évoquons, car on s'accorde
généralement à déclarer inutile de s'adresser pour la nième fois
à des médecins non-prescripteurs d'un produit. Et les contacts
inutiles pèseraient lourd dans la balance financière. Le meilleur
ciblage est celui qui sera fait, en amont de la décision d'arrêter
la visite, par les visiteurs eux-mêmes. Sinon, le téléphone est
la bonne technique.

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(sans argumenter quoi !). En leur demandant
de participer à des études de cas, à des études nationales sur tel
ou tel thème du produit. Ces études, qui doivent être impérativement
réalisées sous la houlette d'un professeur reconnu de l'indication,
sont un moyen de fédérer un grand nombre de prescripteurs autour
du médicament. Car, en fin de compte vos médecins prescripteurs
forment, sans le savoir, une communauté. Qu'attendent-ils de vous,
laboratoires ? On serait tenté de dire : pas grand chose. Mais une
reconnaissance certainement.
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La dernière question à
la quelle il faut répondre Oui avant de commencer les opérations,
est hélas plus terre à terre, mais elle entre en ligne de compte
: puis-je garder (voire augmenter) la prescription de tel produit
auprès de 80% de mes prescripteurs actuels avec ces méthodes ? Et
si oui, quelle sera la rentabilité de l'opération ?
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