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Fréquenter
les couloirs des laboratoires pharmaceutiques, depuis 1973, m'a donné
à plusieurs reprises l'envie d'écrire quelques remarques sur ce que
je voyais, ou sur ce que j'aurais aimé voir.
Pour lire de larges extraitsde
ces livres et commander, allez visiter le site des éditions
ULRICH
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Premier
livre : Les mythes du médicament, 1975
Ma
première tentative, fut, en 1975, un petit livre qui se voulait une
défense de l'industrie pharmaceutique, à cette époque déjà attaquée
par des moralistes de tout poil, dont les intentions n'étaient pas toujours
désintéressées.
La thèse forte à l'époque se retrouvait dans tous les journaux : les
laboratoires s'enrichissent sur le dos des malades. Ivan Illich d'un
côté, le petit docteur de l'autre (qui se souvent encore de l'affaire
Pradal ?), et Simone Weil d'un troisième côté, les laboratoires pharmaceutiques
subissaient leur première attaque de tous bords.
La plupart d'entre eux ne répondaient rien ; d'autres se défendaient
si mal, qu'ils donnaient raison à leurs pires détracteurs.
C'est alors que, poussé par plusieurs patrons de labos (qui ont tous
pris leur retraite depuis), j'ai pris la plume et écris en deux semaine,
un petit livre blanc (par la couleur de la couverture) intitulé : "Les
mythes du médicament".
5000 exemplaires ont été vendus en deux mois ;
je n'ai jamais eu, depuis, un telle réussite éditoriale. Certains laboratoires
venaient remplir leur camionnette ; d'autres en ont acheté un, avec
interdiction aux cadres de le lire. C'est que ma défense de l'industrie
n'était pas dépourvue d'oursins cachés entre les lignes. J'ai toujours
pratiqué l'art de me faire des ennemis, mais c'est le même art qui m'a
valu des amis indéfectibles. Alors !
Je me suis amusé ensuite, car j'ai eu la surprise d'être contacté par
une commissions interministérielle (dont j'ai oublié le nom) me demandant
de participer à leurs débats pour une réglementation accrue des agissements
de l'industrie pharmaceutique ! C'est ce jour-là que j'ai compris que,
journalistes et hommes (femmes) politiques, ne faisaient
que lire les titres. Et comme les titres de mon livre reprenaient justement
ces mythes que je combattais, ils ont cru que je les approuvais !
(Ce livre est depuis longtemps épuisé,
mais il m'en reste quelques uns dans le fond d'un garage, parfois en
en mauvais état, et je me ferais un plaisir d'en offrir à toute personne
qui me le demandera, ce qui fera le plus grand plaisir à ma femme de
voir son garage débarrassé de ces vieilleries. Il suffit d'écrire à
mon adresse personnelle PierreRAYNAUD@wanadoo.fr
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Deuxième
livre :
Le médicament, malade de sa communication
ou l'insoutenable légèreté des fabricants de remèdes, 1992
En
1992, après presque vingt années passées à étudier le langage des médecins
et celui des laboratoires, après presque vingt années passées à expliquer
comment on pouvait communiquer autrement avec les médecins, sans aides
visuelles, sans arguments "marketing", et qu'ainsi il était
possible de faire la promotion de plus de 5 à 6 produits à la fois,
je me suis aperçu qu'à part quelques patrons qui avaient su "entendre"
et "appliquer" (avec succès) ces méthodes,
l'immobilisme restait plutôt la chose la mieux partagée dans l'industrie
pharmaceutique.
Je me suis dit : pourquoi ne pas écrire un deuxième livre ? J'ai longtemps
hésité (quelques jours), d'autant plus qu'un ami et néanmoins client,
venait de relire "Les mythes"
en me disant qu'il était toujours d'actualité : "Rien n'a changé"
me dit-il. Alors, pourquoi écrire encore la même chose ? Puis, en réfléchissant
au fait que je n'avais jamais eu le courage d'écrire de polycopiés pour
mes cours et mes exposés, je me suis lancé dans un gigantesque "polycopié
" de 300 pages.
Des générations de visiteurs et de cadres ont planché sur ce livre.
Les éditions ULRICH se feront
un plaisir de l'envoyer à toute personne qui en fera la demande, soit
par fax au 05.46.39.44.51. soit par e-mail à ulrich@editions.net
Mais il n'est pas gratuit
et coûte 260 F (ttc).
C'est le dernier livre que j'écrirai sur ce sujet. Avec les laboratoires,
dorénavant, je préfère agir plutôt qu'écrire. Bien que
l'écriture soit parfois une action terriblement efficace.
Nous vous proposons
de lire, de longs extraits de ce dernier
livre, en fait la totalité du chapitre 3 consacré aux propositions que
nous faisons pour DEMAIN.
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